top of page

ESCRIME : Manon Apithy-Brunet "toujours sur son nuage"

Manon Apithy-Brunet, médaillée d’or olympique au sabre lors des Jeux de Paris 2024, vit toujours dans l’euphorie de son triomphe, presque quatre mois après son exploit historique.


Pourtant, la championne ne perd pas de vue ses nouveaux objectifs, notamment les Jeux de Los Angeles 2028, comme elle l’a confié dans une interview à l’AFP.


Retour sur un moment historique


Le 29 juillet dernier, dans l’éclatant décor du Grand Palais, la Française de 28 ans a décroché l’or face à sa compatriote Sara Balzer lors d’une finale mémorable. Elle est ainsi devenue la première escrimeuse française à remporter l’or au sabre depuis l’introduction de cette épreuve aux JO en 2004. Parmi ses souvenirs les plus marquants : les célébrations avec son mari, Boladé Apithy, lui-même médaillé de bronze par équipes, immortalisées par les caméras.

Depuis, sa vie a pris un tournant effervescent, entre sollicitations médiatiques, conférences et événements. « Je suis encore sur mon petit nuage », confie-t-elle, tout sourire, reconnaissant l’opportunité de savourer cette parenthèse après huit années d’entraînement sans répit.


Un retour progressif à l’entraînement


Après une pause bien méritée, Manon Apithy-Brunet a repris l’entraînement à l’Insep, avec une approche progressive pour retrouver ses sensations. « Mon corps a un peu oublié comment faire de l’escrime », explique-t-elle, tout en constatant que les réflexes reviennent peu à peu lors des séances.

Installée à nouveau en région parisienne, elle partage désormais son temps entre l’Insep et Maisons-Alfort. Désireuse de se réinsérer dans le collectif de l’équipe de France, elle alterne entre des entraînements d’assaut en groupe et un travail technique spécifique, encadrée par Boladé Apithy et Arnaud Schneider.


Cap sur Los Angeles 2028


Déjà tournée vers l’avenir, Manon vise les JO de Los Angeles dans quatre ans, avec une ambition clairement définie : décrocher le titre mondial individuel qui manque à son palmarès. « J’aime la beauté des Jeux. Je me sens encore jeune et capable de progresser », affirme-t-elle, pleine de motivation pour ce nouveau cycle.

Mais avant de se projeter si loin, elle fera son grand retour en compétition lors du Grand Prix d’Orléans début décembre. Si elle admet ne pas être encore à 100 % de ses capacités physiques et techniques, elle compte sur son talent, l’énergie du public et l’adrénaline pour se lancer.


Une approche optimiste et déterminée


Lucide sur le travail à accomplir, Manon Apithy-Brunet ne craint pas les obstacles. « Quitte à prendre une grosse raclée, ce n’est pas grave. Il faut bien y retourner », conclut-elle avec optimisme. Sa passion intacte pour l’escrime et son ambition affichée promettent de nouveaux chapitres glorieux dans sa carrière.

Commentaires


À la une

bottom of page