LYON : La SNCF remporte l'appel d'offre pour l'Intercités face a "Renfe" et "Le train"

Un train de la Renfe, une compagnie italienne privée de train, à quai en gare de Lyon Pardieux. PHOTO/Olivier Chassignole

Ce mardi 28 Janvier 2025, face à « Renfe » et « Le Train », SNCF remporte l’appel d’offres Intercités (Nantes Lyon et Nantes Bordeaux)

L’État a récemment annoncé une étape clé dans la modernisation du transport ferroviaire français avec l’attribution du marché pour l’exploitation des lignes Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon. Cette initiative, portée par la volonté d’améliorer la qualité de service et de renforcer l’efficacité des dépenses publiques, s’inscrit dans le cadre de la loi pour un nouveau pacte ferroviaire adoptée en 2018.

Une ouverture à la concurrence relancée après la crise sanitaire

Lancé en 2019, le processus d’ouverture à la concurrence des lignes d’équilibre du territoire (TET) avait été interrompu en raison des impacts économiques de la crise sanitaire. En septembre 2022, l’État a relancé cette démarche par la publication d’un avis de concession au Journal officiel de l’Union européenne, avec pour objectif une exploitation des lignes à partir de décembre 2026 et pour une durée de dix ans.

Trois entreprises ont été invitées à soumettre des offres : SNCF Voyageurs, RENFE et Le Train. À l’issue d’une procédure rigoureuse, comprenant plusieurs tours d’amélioration des offres, l’État a retenu SNCF Voyageurs comme titulaire pressenti.

Une offre ambitieuse et compétitive

L’offre de SNCF Voyageurs s’est démarquée grâce à : une qualité de service accrue, répondant aux attentes des usagers. Une ambition renforcée pour l’augmentation de la fréquentation et l’élargissement de l’offre. Un coût économiquement avantageux pour l’État, garantissant un équilibre financier optimal.

Le contrat prévoit des avancées notables pour les lignes concernées : Sur Nantes-Bordeaux, le nombre d’allers-retours quotidiens passera de quatre à cinq, avec un sixième prévu les vendredis et dimanches pour mieux répondre à la demande. Sur Nantes-Lyon, les trois allers-retours actuels seront maintenus, avec une augmentation significative du nombre de places disponibles.

Les trains Coradia Liner, en service depuis 2017 et financés par l’État, continueront d’être utilisés. Ils bénéficieront d’améliorations destinées à offrir un confort optimal aux passagers : modernisation des équipements, services de restauration ambulante et options de divertissements numériques.

Un succès pour la desserte et les finances publiques

Cette mise en concurrence permet d’obtenir une meilleure qualité de service, une desserte renforcée, et ce, pour un coût réduit. Elle illustre une gestion efficace des finances publiques et répond à l’augmentation constante de la demande sur ces lignes transversales.

Ce projet marque une nouvelle étape dans le développement du transport ferroviaire français. Il répond non seulement aux enjeux de mobilité durable mais aussi aux attentes des voyageurs, tout en renforçant l’attractivité des lignes régionales.