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RUGBY : Le stade toulousain fête sa victoire

Les yeux sont épuisés mais pleins de bonheur, chaque joueur pousse la Coupe d'Europe sur le balcon du Capitole devant 11.000 supporters et le Stade toulousain apprécie, oubliant brièvement la fin de saison qui approche : « On ne pense pas à demain », résume Antoine Dupont en une phrase.


Avant la finale de Champions Cup remportée samedi face au Leinster au terme du suspense (31-22 a.p.), il était toutefois évident : même en cas de victoire, il ne devait rien se passer. « On était d’accord avec Didier Lacroix (président du Stade toulousain, ndlr): tant que le Top 14 n’était pas terminé, on ne faisait rien », confie à l’AFP le maire (DVD) de Toulouse, Jean-Luc Moudenc. « Et puis hier, quand on est allé sur la pelouse à la fin du match, on s’est dit: +Ce n’est pas possible, on doit quelque chose aux supporters+ ».


Dimanche après-midi, 11.000 personnes, vêtues de rouge et de noir, étaient présentes sur l'emblématique place du Capitole, où déjà la veille, 16.000 personnes avaient assisté à la rencontre sur un écran géant.


« Il fallait rendre à notre public ce qu’il nous donne toute l’année, hier la place était pleine pour nous soutenir, c’est vrai qu’on s’est posé la question de venir mais on était très heureux de pouvoir le faire »

 Thomas Ramos, l’arrière toulousain.


« On est à peine au lendemain du match donc on va profiter de cette victoire, ça a été deux,-trois années très dures pour revenir en finale de Coupe d’Europe, donc bien évidemment il faut profiter de pouvoir revenir de cette finale avec la victoire », ajoute-t-il, rappelant les désillusions subies par le champion de France en titre les deux saisons passées face à ce même Leinster (22-41 en 2023 et 17-40 en 2022 au stade des demi-finales).


« Là on profite, on continue de profiter, et puis rapidement il va y avoir des objectifs sur lesquels il va falloir se replonger, mais là, on n’a pas la tête à demain, on est dans le moment présent ! »

Antoine Dupont


Le pilier Rodrigue Neti, portant des tongs aux pieds et un drapeau de la Nouvelle-Calédonie sur les épaules, a une pensée pour sa famille. « Je suis originaire de Wallis et Futuna mais né en Nouvelle-Calédonie, à Nouméa», confie-t-il à l’AFP.

« Ce drapeau, c’était un petit clin d’oeil pour ma famille, c’était important de les représenter en le portant fièrement »

Rodrigue Neti, pilier



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