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SPORT : 14 pouliches pour un titre de championne d'Europe sur 2.100 mètres au Prix de Diane

Après le sacre du poulain Look de Vega dans le Prix du Jockey-Club il y a deux semaines, c’est au tour des pouliches, véritables guerrières à la robe soyeuse, de s’affronter dans le Prix de Diane ce dimanche à Chantilly (Oise) pour le titre de championne d’Europe sur 2.100 mètres.


Lors de la 175e édition de ce prestigieux rendez-vous de sport et d’élégance, 14 pouliches de trois ans devront faire preuve de vitesse et d’endurance tout au long du parcours, bordé par les Grandes Écuries et le Château de Chantilly, afin de remporter les 571.400 euros promis à la gagnante, sur un total d’un million d’euros de primes diverses.


Gala Real, entraînée par l’Italien Alessandro Botti à Chantilly, reste sur trois victoires consécutives après des débuts laborieux l’été dernier à Chantilly.


Elle a été acquise lors d’une vente de yearlings organisée par Arqana, en août 2022 à Deauville, pour la somme de 270.000 euros par Meridian International, managé par Ghislain Bozo, et Alessandro Botti. Carlo Ancelotti, l’entraîneur du club de football du Real Madrid, détient notamment une part de la pouliche.


« Ses débuts étaient décourageants. Elle a fini dernière sur 1.400 m. Elle n’a rien compris et a fait des écarts », a raconté Alessandro Botti, âgé de 49 ans, lors d’une visioconférence.


« On a rallongé sa distance à 2.000 m et plus, et elle nous a montré un tout autre visage », a-t-il ajouté en précisant qu’elle sera montée par Christophe Soumillon.


« Gala Real est très calme et maniable. C’est une grande et belle pouliche qui se comporte bien sur des terrains souples, voire pénibles. Elle a très bien travaillé lors de ses deux derniers galops, elle est en forme.

Elle coche toutes les cases pour bien faire », a confié à l’AFP Christophe Soumillon, déjà vainqueur en 2004 avec Latice, puis en 2008 avec Zarkava. Gavin Hernon, le premier entraîneur irlandais installé à Chantilly en 2018, tentera sa chance avec Dare to Dream.


Elle a gagné « de manière très plaisante » pour sa rentrée en avril puis a échoué (4e) dans le Prix Saint-Alary « avec des excuses car elle était en chaleur et dans une course sans train », a analysé Gavin Hernon.


« Elle a montré de la qualité et de la tenue dès 2 ans sur des parcours de 2.000 à 2.400 mètres. Je veux juste que le terrain ne soit pas léger », a-t-il commenté, espérant que « sa jument se rachète dimanche ».


Le jockey Alexis Pouchin, 23 ans, qui réalise un festival cette saison, sera sur son dos. « Alexis monte sans pression, un atout de la jeunesse, et les chevaux le sentent », juge-t-il.


Christophe Ferland misera sur la pouliche Aventure, défendant la casaque des frères Wertheimer, qui a déposé ses adversaires dans le Prix de Royaumont à Chantilly sur 2.400 m.


« Aventure est petite mais le moteur est là. Elle a montré de la qualité dès ses débuts et est arrivée à maturité en septembre », raconte Christophe Ferland, qui la confiera à Maxime Guyon, Cravache d’Or 2023.


Au départ de cette épreuve mythique, figurent aussi des princesses de sang achetées à moindre coût pour des bébés galopeurs.


C’est le cas de l’entraîneur David Menuisier, seul Français installé en Angleterre, qui sellera Tamfana, « une pouliche exceptionnelle » achetée 20.000 euros. « Tamfana devrait tenir la distance. Elle a une accélération terrible. Dès qu’elle a le jour, elle gicle ! », a déclaré David Menuisier, à la tête d’une écurie de 60 pur-sang.


Enfin, parmi les autres candidates nées dans la pourpre, on retiendra aussi Birthe, une pensionnaire de la Finlandaise Laura Vanska, 38 ans. Cavalière de concours hippique, elle n’a que dix chevaux à l’entraînement et monte Birthe le matin, qui « n’est pas compliquée ».


Birthe, lauréate du Prix Saint-Alary à ParisLongchamp, a coûté seulement 12.000 euros. « J’ai fait les enchères, mais on l’a eue à l’amiable car elle a été retirée des ventes après le ring », explique-t-elle, confiant « avoir été attirée par sa locomotion et son physique ».

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