LYON : Une pétition contre la fermeture d'un parcours sur la ligne Neuvers-Lyon
- Arthur Bex
- 25 févr.
- 2 min de lecture
L'association Adélifpaly DÉVELOPPEMENT DE LA LIGNE FERROVIAIRE PARAY - LYON, publie une pétition contre la suppression de la ligne Nevers-Paray-Le-Monial- Lyon. La pétition a déjà recueilli 2500 signatures.
La ligne ferroviaire historique Nevers-Paray-Lyon, dont l'histoire remonte à la fin du 19ème siècle, est aujourd'hui menacée. Les usagers et les défenseurs de cette ligne emblématique lancent un appel urgent pour sa sauvegarde.
Des Travaux de Régénération en 2017 : Un Investissement en Vain ?
En 2017, des travaux de régénération ont été entrepris entre Paray et Lozanne, pour un coût de 44 millions d’euros. Ces travaux avaient suscité l'espoir d'une amélioration significative du fonctionnement de la ligne. Cependant, force est de constater que les incidents restent fréquents, les suppressions de trains sont nombreuses, et le service se dégrade depuis plusieurs mois.
En mars 2023, la ligne n’a pas vu circuler de train pendant 29 jours, laissant les usagers dans le désarroi. Plus récemment, les usagers se sont vus interdire l’achat de billets le week-end aux guichets et aux bornes pour les TER Bourgogne Franche-Comté. Parallèlement, les trains sont souvent bondés, comme en témoignent les incidents du 23 avril dernier en gare de la Clayette, où un train surchargé a causé un malaise voyageur, obligeant certains passagers à descendre.
Un Avenir Incertain
Le 20 mars, SNCF Réseau a adressé un courrier au préfet de la région Bourgogne Franche-Comté, indiquant que la dégradation des voies s'accélère. Sans travaux urgents estimés à 1,5 million d’euros, la ligne est menacée dès 2025. Actuellement, la ligne voit passer seulement 4 allers-retours du lundi au vendredi, 3 allers et 2 retours le samedi, et 3 allers-retours le dimanche. De plus, un aller-retour Tours-Lyon circule quotidiennement, mais si la section Paray-Moulins ferme, ce train sera également perdu.
Aujourd'hui, la section Moulins-Paray-le-Monial est en danger et risque de fermer si les régions Auvergne Rhône-Alpes et Bourgogne Franche-Comté, ainsi que l'État, n'investissent pas pour sauver cette ligne essentielle pour les usagers se rendant à Lyon et Dijon. Les 44 millions d’euros investis en 2017 et les 10,5 millions pour le renouvellement du pont de Gilly-sur-Loire auront alors été dépensés en vain.
Les usagers et les défenseurs de la ligne appellent à une mobilisation générale pour sauver ce patrimoine ferroviaire, essentiel pour la mobilité et le développement régional.
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