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RENNES : Des planches pour raconter l'histoire d'une recherche action dans le quartier de Villejean

Le quartier Villejean vue par les enfants du secteur de Guyenne. GRPAS/Laurie Quétel
Le quartier Villejean vue par les enfants du secteur de Guyenne. GRPAS/Laurie Quétel

La série de planches «VillejeanP(A)LACE» retrace une recherche-action menée dans le quartier Villejean, à Rennes, réunissant pédagogues de rue, chercheur·e·s et enfants. Pendant six mois, armés notamment d’appareils photo et de carnets d’observation, ces enfants ont exploré et documenté les espaces de leur quartier.


Après une première planche parue en novembre 2023, ce second volet met en lumière les matériaux recueillis, avec pour ambition de révéler ce que signifie « être un enfant » dans un monde souvent interprété à travers le regard des adultes.


Les photographies, notes, dessins, enregistrements sonores et vidéos, collectés et produits par les enfants, constituent un précieux matériel autobiographique. Dans le cadre de l’observation participante menée par le Groupe Rennais de Pédagogie et d’Animation Sociale (GRPAS), les pédagogues de rue ont également encouragé les enfants à utiliser l’outil cartographique à travers la création de cartes mentales.


Ces cartes avaient pour objectif de mettre en lumière leurs habitudes, leurs trajets dans l’espace public, ainsi que les différentes formes d’occupation qui s’y manifestent. La diversité des données collectées nécessitait une forme d’expression capable de rendre compte de la complexité de ces imaginaires.

Pour cette mise en commun, une simple superposition des éléments ne suffisait pas : il fallait trouver un moyen de leur donner du sens. C’est pourquoi nous avons opté pour la spatialisation des récits et la cartographie.


Ce choix permet de valoriser autant les récits collectifs que les anecdotes personnelles, tout en mettant l’accent sur les éléments récurrents, tels que les lieux de regroupement des enfants ou leurs expressions et mots spécifiques. Cette démarche repose sur une volonté de polyphonie, où presque tout ce qui est « audible » sur le terrain peut être restitué : qu’il s’agisse des paroles des enfants, des habitants ou des travailleurs du quartier, dès lors qu’ils et elles acceptent de participer à cette exploration.


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