INTERNATIONAL : Ce que l'on sait de l'offensive rebelle sur Alep
- Arthur Bex
- 2 déc. 2024
- 2 min de lecture

EN BREF :
Le président syrien Bachar al-Assad a cherché dimanche à obtenir le soutien de ses alliés après avoir perdu le contrôle d’Alep, la deuxième ville de Syrie, lors d’une offensive rebelle qui a fait plus de 410 morts selon une ONG.
Reprise d'Alep par les rebelles
Les rebelles, principalement menés par Hayat Tahrir al-Cham (HTS), ex-branche d’Al-Qaïda, ont lancé une offensive majeure qui a permis la prise de contrôle d’Alep, la deuxième ville de Syrie. C’est la première fois depuis 2011 que le régime syrien perd totalement cette ville stratégique, marquant un revers majeur pour le président Bachar al-Assad.
Un conflit alimenté par des puissances étrangères
La guerre en Syrie reste marquée par des zones d’influence soutenues par des puissances régionales et internationales. Les rebelles bénéficient de l’appui de la Turquie, tandis que le régime est soutenu militairement par la Russie et l’Iran. Les frappes aériennes russes et syriennes se poursuivent, ciblant les positions rebelles et causant des pertes civiles importantes.
Escalade des violences
Depuis le début de cette nouvelle offensive mercredi, les violences ont causé la mort d’au moins 412 personnes, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Parmi les victimes figurent des civils, des rebelles et des membres des forces progouvernementales. Ces combats, les plus intenses depuis 2020, font craindre une reprise des hostilités à grande échelle dans le pays.
La réponse des alliés du régime Assad
Face à ce revers, Bachar al-Assad a appelé à un soutien renforcé de ses alliés, notamment de l’Iran et de la Russie. Dimanche, des responsables iraniens ont réaffirmé leur appui au régime. De son côté, la Russie intensifie ses frappes pour tenter de repousser les rebelles dans plusieurs provinces, y compris à Alep, Idleb et Hama.
Appels internationaux à la désescalade
Alors que les combats s’intensifient, les États-Unis, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont conjointement appelé à une désescalade et ont souligné l’urgence d’une solution politique. Sur le terrain, les habitants d’Alep décrivent un climat de panique et des scènes de destruction, bien que les rebelles tentent de se présenter sous un jour favorable en distribuant de la nourriture.
Ce regain de violence met en lumière la fragilité de la situation en Syrie, divisée entre des acteurs locaux et internationaux aux intérêts divergents, et renforce la nécessité d'une résolution politique durable.
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